Les préjugés sont les ennemis du bon sens

Publié le par elinas

En règle générale, on ne fait pas cas des raisons qui ont pousé une personne à agir, et de manière quasi-systématique, on forme un jugement qui s'avère souvent faux. Là où le bas blesse dansmon raisonnement, c'est que l'on serait tenté de croire que je fais une généralité. Alors, plutôt que de jeter la pierre sur un comportement, j'expliquerai le mien, en précisant ce que je préfère éviter de faire et pourquoi.

Comme j'en ai déjà parler plus tôt, il y a des personnes d'entre 16 et 25 ans qui ont déjà des enfants. L'expression entendue de la manière la plus courante, c'est "il/elle a gâché sa jeunesse". Pourtant, il suffirait de répondre à certaines questions pour réaliser que ce postulat qu'on établi n'en est pas un.

Pourquoi cette personne a cet enfant? Est-ce qu'elle l'a choisi ? Si oui, alors il n'y a rien à dire. C'est une décision que cette personne s'est engagée à tenir. Si jamais cette, personne regrette son choix... Alors la personne la plus à plaindre reste son enfant. Je pense qu'au lieu de blâmer les personnes de ce dernier cas, on devrait plutôt leur apprendre à assumer ce choix. Je connais quantité de personnes qui ont très bien réussi à concilier leur "jeunesse" et les responsabilités d'un enfant. C'est donc possible, et au lieu de leur reprocher d'avoir fait un mauvais choix, il serait plus construtif de leur montrer que rien n'est gâché,

En ce qui concerne les personnes qui ont eu la conviction de ne pas avoir eu le choix, au lieu de leur répondre le traditionnel "on a toujours le choix", posons-nous plutôt cette question : pourquoi cette personne a eu la conviction de ne pas avoir le choix ? Et peut-être qu'au final, elle vit très bien ainsi.

Si vous comprenez mon raisonnement, alors vous comprendrez que, là où je veux en venir, c'est "Mais vous pensez vraiment que votre jugement a la valeur que vous lui donnez?

Ce que je conçois, en revanche, c'est de porter un jugement sur une décision qui nous affecte personnellement. Mais là encore, je pense qu'il faut le faire intelligemment. Pour commencer, les propos rapportés ne valent rien. Mieux vaut ne rien juger en l'absence de preuve formelle. Ensuite, il est plus sage de se demander si ce qui nous affecte est un cas isolé, on un acte qui se répète qui trahit un trait de personnalité caché.

Pardonner une fois, c'est de la sagesse. Pardonner deux fois, c'est de la naïveté. Pardonner trois fois, c'est de la connerie.

Ensuite, il s'agit de voir si ce qui nous affecte a été fait dans la volonté de nuire, dans l'indifférence, ous'il s'agit simplement d'une maladresse.

Réfléchir intelligemment n'est pas si difficile, mais peut être obstrué par une confiance trop grande en nos propres jugements... Et par la fierté, l'envie d'avoir raison. L'orgueil est parfois un mal bien plus grand que ce que l'on imagine, pour nous comme pour les autres.

Personnellement, j'ai porté à quelques reprises des jugements négatifs, et lorsque j'ai découvert que j'avais tort, ça m'a fait plaisir. C'est lorsque cette impression s'avère vraie que je me retrouve déçu.

J'ai entendu une phrase dans un film. C'était dans "I, Robot". J'ignore qui en est à l'origine, mais cette ohrase était:

"Les préjugés sont les ennemis du bon sens".

Publié dans Reflexion

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